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lundi 30 juin 2014

She might be dead

Je bénis les ingénieurs de German Maestro qui m'auront permis de m'isoler, en début de soirée, du bordel qu'ont foutu les putains de braillards du voisinage, amateurs de football. J'ai donc passé 2 h, avec le casque sur les oreilles, à explorer le site de Daytrotter : je ne connais qu'un petit nombre des musiciens — célèbres, pour certains — qui enregistrent dans ces studios. J'ai retrouvé, ce soir, un groupe dont j'avais totalement oublié l'existence et qui, pourtant, faisait partie de mon quotidien musical, il y a une vingtaine d'années : The Presidents of the USA. Lump était alors au sommet des charts en 1995. La version qu'ils enregistrent aux Big Orange Studios, Austin, TX, le 7 juin 2007 est, bien sûr, différente : Lump.
She's lump, she's lump She's in my head She's lump, she's lump, she's lump She might be dead

samedi 28 juin 2014

Une vie à gratter

Pour illustrer les propos du billet précédent, voici un exemple sur le regard lucide que Jack Kerouac porte sur la société américaine, celle de New York en particulier :
D’un seul coup, je me suis retrouvé dans Times Square. J’avais fait un aller-retour de douze mille bornes sur le continent américain, et je me retrouvais dans Times Square ; et en pleine heure de pointe, en plus, si bien que mon regard innocent, mon regard de routard, m’a fait voir la folie, la frénésie absolue de cette foire d’empoigne, où des millions et des millions de New-Yorkais se disputent le moindre dollar, une vie à gratter, prendre, donner, soupirer, mourir, tout ça pour un enterrement de première classe dans ces abominables villes-mouroirs, au-delà de Long Island.

jeudi 26 juin 2014

On the road

Il y a quelques jours, je ne sais plus quand exactement, j'ai repris le plus célèbre — peut-être pas le meilleur — des romans de Jack Kerouac : Sur la route. J'avais lu, l'année dernière, les pages préliminaires à ce texte composé de trois ou quatre préfaces biographiques, mais sans m'engager plus loin. C'est à 16 ou 17 ans que j'ai dévoré la version parue en 1957 — je ne l'ai jamais relue, depuis, mais j'ai eu l'occasion de lire tous ses romans par la suite. La version de Sur la route, dont je lis actuellement une dizaine de pages tous les soirs, est celle écrite sur le désormais fameux rouleau. Et ça se parcourt vraiment bien. L'Amérique de Kerouac est un monde qui me semble avoir presque totalement disparu, aujourd'hui. Dorénavant, personne, nulle part, ne peut croire en un avenir libre et radieux, alors que c'était encore facilement possible au beau milieu du XXe siècle. Kerouac, loin d'être idiot, imagine bien que la société américaine ne restera pas éternellement aussi insouciante qu'elle l'était à l'époque. Je suis à la moitié du roman, à la page 213. Jack, qui a passé quelques mois dans l'Ouest, rentre au début de l'automne sur New York. Il se trouve bloqué et sans un rond à 500 km de sa destination.
La nuit passée à Harrisburg m’a donné une idée des tourments des damnés, pas connu pire depuis. Il m’a fallu dormir sur un banc dans la gare ; à l’aube, les receveurs m’ont jeté dehors. Car, n’est-ce pas, on entre dans la vie, mignon bambin confiant sous le toit de son père. Puis vient le jour des révélations de l’Apocalypse, où l’on comprend qu’on est maudit, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu ; et alors, fantôme funeste et dolent, il ne reste qu’à traverser le cauchemar de cette vie en claquant des dents. Je suis sorti chancelant, égaré. Je ne savais plus ce que je faisais. Je ne voyais du matin qu’une blancheur, une blancheur de linceul. Je mourais littéralement de faim.

lundi 1 novembre 2010

Courte nuit

Je suis devant l'écran du PC depuis 04:00 AM. Je me suis levé parce que je n'avais plus sommeil. Bizarrement, Pat ne m'a pas suivi lorsque j'ai quitté la chambre. Il doit avoir encore quelques réserves dans l'estomac.landscapeJ'ai regardé avec horreur et fascination des photos satellites sur Google Maps montrant quelques lotissements résidentiels implantés au sud ouest de la Floride : ravages du collectivisme.landscapePat vient de se lever. Il hurle pour me signifier, comme tous les matins à cette heure-ci, qu'il est affamé. Ce post prend donc fin ici. On va déjeuner.

mercredi 18 août 2010

Fin de journée

Je viens de publier Boreas, sur Eikasia. C'est un de mes plus vieux collages. Il tranche un peu, par son style et son format, sur les tableaux publiés précédemment. Mais c'est sans importance.borea eikasiaJe n'aurais pas fait grand chose de la journée qui s'achèvera dans quelques minutes à peine. Pourtant, depuis ce matin, je n'aurais pas souvent quitté mon poste, bien calé face à l'écran du PC. Mais je n'ai rien relevé de vraiment intéressant sur le Web, aujourd'hui, mis à part trois reportages de Luis Lema, pour Le Temps. Lema parle de sa rencontre avec des habitants de l'Amérique profonde et a su trouver le bon angle pour chacun de ses articles. De plus ses photos sont réussies. Voilà, ce sera tout. Je coupe ici ma machine. J'essayerai d'en faire un peu plus demain.

mardi 10 août 2010

En panne

BBL ne regardera plus la TV pendant quelques temps : il y a deux ou trois jours que le petit écran Sony a rendu l'âme. D'un commun accord, BBL et moi, nous avons décidé de ne pas le remplacer, estimant que payer une redevance pour des programmes aussi merdiques, que ceux que diffusent généralement les chaînes nationales, équivalait à se soumettre à un véritable racket. Mais comme BBL est privée de ses feuilletons policiers, je me suis dis qu'il me fallait, le temps qu'elle en fasse le deuil, lui offrir un divertissement de substitution.woodward avenueJ'ai donc rédigé le premier épisode d'une toute nouvelle série, une sorte de feuilleton. L'idée m'est venue en écoutant Woodward Avenue de Rai Knight - je ne savais pas encore qu'elle s'appelait Knight, je ne connaissais que son prénom, mais c'est une autre histoire. Ainsi, j'ai laborieusement écrit. Ensuite, j'ai publié mon texte sur SCH 2009.woodward avenueDepuis qu'elle l'a lu, BBL va beaucoup mieux. Pat est très heureux d'avoir si bien joué son rôle. Aussi, tous les deux demandent maintenant une suite, un nouvel épisode... De plus, Pat aimerait vraiment reprendre le volant. Malheureusement pour BBL et Pat, je suis dorénavant dans le même état que le petit Sony : en panne.

mardi 21 juillet 2009

Mother of Exiles

libertyEn lisant Rob Reimen, j'ai appris qu'au pied de la statue de la Liberté est gravé un poème d'Emma Lazarus :
Une femme puissante avec une torche, dont la flamme
Est la foudre emprisonnée, et son nom
Mère des exilés.
Vu la renommée de la "femme puissante", c'est quelque chose que j'aurais du savoir depuis longtemps. Je ne sais pas comment j'ai pu ignorer cela jusqu'à maintenant. Pourtant, malgré la notoriété de cette statue, qui s'appelle officiellement Liberty Enlightening the World [La liberté éclairant le monde], je suis persuadé que, tout comme moi, peu de gens savent qu'elle représente la Mère des exilés.motherEnfin, je dis ça mais je n'en sais rien. En réalité, j'étais peut-être une des rares personnes à ne pas le savoir. Il faudra que je pense à interroger les gens dans mon entourage à ce sujet, bien que cela ne serve en aucun cas de véritable sondage.

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